L’injection d’aérosols stratosphériques : un remède sulfureux pour un climat malade ?

Cela fait 50 ans que la planète subit une augmentation significative des températures moyennes à cause des activités humaines. Un certain nombre d’initiatives ont été mises en place depuis pour limiter nos activités et les modifier, mais cela ne suffit pas.

Au lieu de corriger le problème à la source, la géo-ingénierie consiste à moduler et à contrôler les phénomènes atmosphériques afin de limiter le réchauffement climatique. Il existe aujourd’hui deux approches dans ce domaine : limiter l’effet de serre en conditionnant le CO2 atmosphérique et atténuer les rayons solaires se dirigeant Sur Terre en les renvoyant dans l’espace.

Bien que les grands, climatiseurs recycleurs d’air aient pour objectif d’emprisonner les particules de dioxyde de carbone, la modification des radiations solaires étudiée par SCoPEx ou utilisée par Make Sunsets ne fait pas l’unanimité à l’échelle internationale.

En effet, comparées à la capture du CO2, ces innovations technologiques reposent en l’injection de particules soufrées dans l’atmosphère, et la gouvernance de ces dispositifs, l’échelle temporelle mais également les conséquences environnementales sont sujettes à controverse.

Principaux arguments de la controverse

Arguments pour

  • C’est la seule solution viable car dépend de moins d’industries
  • Il faut agir le plus vite possible pour limiter au maximum la crise climatique
  • Disséminer des aérosols artificiellement serait comme simuler une infime éruption volcanique
  • Rejets insignifiants comparés aux vols d’avions

Arguments contre

  • C’est un business
  • Financements réduits
  • Solutions demandant trop de ressources à long terme
  • Utilisation dangereuse car résultats et risques incertains
  • Ne résout pas le problème en profondeur
  • « Faire cela en tant que start-up est une idée terrible »
  • Impacts sur populations vulnérables

Parcourir le livret

Realisé avec Powerpoint

Laisser un commentaire