En France : les vaccins bénéfiques ou délétères ?

Depuis de nombreuses années, il y a débat quant à la généralisation des vaccins, notamment en France. Prenant ses racines dans la liberté d’être vacciné ou non, ce débat a dérivé dans une controverse liée à la possible dangerosité des vaccins et un rapport bénéfice/risque semblant pour certains peu avantageux malgré une efficacité mise en avant par d’autres groupes…

Positions dans la controverse et arguments portés par les acteurs

Arguments pour

  • Économiques : L’utilisation de mesures préventives telles que les vaccins sont un moyen de se protéger des maladies et de réduire le nombre de malades. Ainsi, le coût engendré par la prise en charge de patients atteint de ses maladies pour la Sécurité Sociale diminue.
  • Sanitaires : Le vaccin est une technique médicale préventive permettant de se prémunir de nombreuses maladies incurables et/ou dangereuse. Ses acteurs lui attribuent l’éradication de nombreuses épidémies telles que l’épidémie de variole et la protection de nombreuses populations mondiales contre des maladies mortelles. De plus, certains vaccins n’ont pas vocation à protéger individuellement mais à créer une protection collective de l’ensemble de la population, notamment la frange ne pouvant se vacciner par contre-indication : il s’agit de vaccins altruistes.
  • Mauvaise information : Du fait des fake news et de la mauvaise information, une méfiance envers cette pratique est apparue chez certaines communautés reliant la vaccination à des effets secondaires importants, à l’apparition de maladies graves telles que l’autisme ainsi qu’à des conflits d’intérêts, mettant en doute l’efficacité et l’utilité des vaccins.
  • Efficacité : L’efficacité des vaccins est bonne et leur pourcentage d’efficacité est connu. De plus, dans le cas où un individu contracte une maladie contre laquelle il a été vacciné, l’ampleur de celle-ci est limitée.

Arguments contre

  • Économiques : D’une part, un problème de conflit d’intérêt serait pointé du doigt par la communauté contre la vaccination. En effet, elle accuserait les lobbys pharmaceutiques de faire pression sur les états afin de rendre la vaccination incontournable, voire obligatoire. Ils seraient à l’origine du « tout vaccination » dans un but de profit et non de santé publique.
  • Jeunesse : De part les lois en vigueur, certains vaccins obligatoires doivent être administrés aux enfants en bas âge. Cette obligation à cet âge suscite un problème car il peut paraître dangereux pour les parents de ces enfants d’administrer ces traitements préventifs à des enfants encore vulnérables, d’autant plus que certains vaccins ne les concernent pas directement et augmentent les risques d’effets secondaires.
  • Religieux : L’une des premières barrières qu’ont rencontré les campagnes de vaccination se trouve dans les dogmes religieux. En effet, l’administration de corps étranger pouvait être proscrit dans de nombreux dogmes. De plus, cela pouvait aller à l’encontre de l’idée d’une volonté extérieure maître du destin de chaque individu.
  • Droit/Choix : La question se pose au sujet de la liberté de prise concernant la vaccination. En effet un enfant doit être vacciné (sauf contre-indication médicale reconnue) pour pouvoir être admis, en crèche, à l’école, en garderie, en colonie de vacances ou toute autre collectivité d’enfants. De plus, cette obligation et ces vérifications des carnets de vaccination se poursuivent dans de nombreux lieux et établissements comme ceux de l’enseignement.

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